On se lamente sur la situation du monde; on lui promet aussi des découvertes et des inventions qui ouvriront encore de nouvelles possibilités. Et là au milieu, une Eglise qui entend relever le défi qui lui est lancé. Non pas tant le défi de se survivre à elle-même, le défi de l’impuissance que, parfois, elle ressent, mais bien plutôt le défi d’être vraiment l’Eglise: une communauté vraie et vivante, avec un témoignage concret, dynamique, porté en plein cœur des problèmes d’aujourd’hui, au nom du seul Jésus-Christ.
Se joindre à d’autres chrétiens, d’autres pays, d’autres races, pour essayer ensemble de mieux vivre et de mieux dire sa foi et son espérance. C’est cette aventure, difficile mais essentielle, que propose « l’Alliance réformée mondiale » à ses 157 Eglises et à leurs membres, dans le monde entier. On ne peut simplement se prévaloir d’un «héritage réformé», Calvin l’avait affirmé: la vie de l’Eglise passe par « de nombreuses résurrections ».