Cette question liée à la parole a jalonné l’histoire des religions. Comment parler de Dieu si la philosophie ne conduit plus à lui? Comment l’évoquer, dans un monde désacralisé et postchrétien? Peut-on nommer Dieu? La foi en Dieu, en réponse à son initiative, n’apparaît plus comme une solution à une privation ou à une assurance contre la colère divine. Elle ne peut être qu’une découverte positive au sein d’une démarche d’approfondissement existentiel, qui permet de générer une dynamique inépuisable d’amour et d’espoir. Tel est le sens de ce livre qui répond à nos interrogations les plus profondes.
Or, en filigrane et tout au long de Peut-on parler de Dieu ?, ouvrage qui inscrit le religieux dans des valeurs de générosité, de liberté et de modestie, se perçoit une réponse positive concernant une intériorité posible dans notre univers fasciné par l’extérieur plus que par l’autre, par la croissance plus que par l’Illimité, par la jouissance plus que par la joie.
La Chair et le Souffle, 2007, n°2
En nous montrant que la nommation/invocation ne répond plus à une tentative d’assurance contre la colère divine mais constitue une découverte positive au sein d’une démarche d’approfondissement existentiel, Jean-Pierre Jossua nous invite à reconsidérer notre conception du Nom et la manière dont nous l’annonçons.
La Lettre de Ligugé, #317, juillet 2006
L’auteur éclaire aussi combien, au-delà de toute image, la Résurrection est dans l’Esprit un don qui fait pleinement droit à ce que nous sommes, et comment la sagesse biblique ne se décline que dans l’Amour.
Choisir, octobre 2006
Dans ce nouveau petit volume, le dominicain bien connu J.-P. Jossua ne cherche heureusement pas à prouver l’existence de Dieu, et c’est tant mieux. On a presque l’impression que la question arrive dans une conversation amicale: Si on parlait de Dieu ?. Que dit-on quand on en parle ?
LibreSens, décembre 2006
Le Fr. Jossua a raison de rappeler avec force qu’il ne suffit pas de proclamer que Dieu existe, de chanter dans la rue la joie d’avoir rencontré Christ, sans avoir auparavant été à l’écoute de la soif de justice, de la recherche de vérité, des expressions d’amour des hommes d’aujourd’hui.
Esprit & Vie, #173, juin 2007
