La mort restituée… nous aurait-elle été dérobée?
Statistiquement, dans nos sociétés, on meurt de plus en plus à l’hôpital. On y meurt mal. Trop souvent happé par l’engrenage de la technologie médicale. Inadapté, isolé, au cœur d’une institution hospitalière qui s’est donné pour but essentiel de guérir, de miser sur le rétablissement. Mais le cheminement vers la mort – pour douloureux et difficile qu’il soit – réclame une autre approche; axée sur le confort, l’accompagnement, les soins palliatifs, le soutien, le contrôle de la douleur, l’aide spirituelle. C’est cette approche qui depuis une quinzaine d’années est appliquée, en pays anglo-saxons, dans certains « hospices » et « unités terminales ». Elle est décrite en détail dans cet ouvrage par un aumônier, une directrice d’école infirmière et des médecins, qui tous en ont une expérience personnelle directe. Ce témoignage voudrait désamorcer les peurs de ceux qui craignent le « mouroir ». Et nous encourager à entreprendre nous aussi une réalisation concrète.