Marie est très présente dans la littérature apocryphe des premiers siècles de notre ère, alors que le Nouveau Testament est comparativement beaucoup plus sobre. Pour Enrico Norelli, spécialiste international des apocryphes, l’origine de cette littérature ne doit pas être vue comme nécessairement postérieure aux écrits reçus dans le Nouveau Testament. Contemporaine, voire antérieure pour certains récits, elle aide à comprendre l’inscription originelle de Marie dans la piété chrétienne, et notamment la fortune qu’ont connue la naissance, l’adolescence et la dormition ou l’assomption de Marie, épisodes que l’on ne retrouve pas dans la Bible.
Traduit et adapté de l’italien.
« Norelli livre ici une étude certainement dérangeante ou iconoclaste pour les uns, bienvenue pour les autres. Elle a en tout cas le mérite de la clarté et de la rigueur universitaire, et apporte une pierre très précieuse au dialogue oecuménique. »
Etudes Théologiques et Religieuses, 2010/3
« The main achievement of the book is setting out the complex and often inter-related textual traditions that coalesce around the figure of Mary from the second century, down to the Middle Ages and beyond. This is a helpful discussion of the relevant textual traditions. »
Journal for the Study of the New Testament, #32.5 (2010)
C’est une étude sérieuse qui nécessite une lecture sérieuse ! Cependant, c’est avec intérêt que l’on découvre que la littérature sur Marie a aussi comporté des récits aux jugements très négatifs sur cette femme ayant conçu hors mariage. Choisir, #605, mai 2010
Sachons gré à Enrico Norelli de nous avoir livré le fruit de ses patientes recherches. Certes, il ne s’engage pas dans la discussion théologique, sa démarche étant celle de l’historien. Mais il nous fournit des éléments d’information stimulants pour la réflexion.
Esprit & vie, #222, avril 2010
Cet ouvrage reste marqué par une érudition abondante et systématique (dont la rigueur et la précision génèrent des exposés à la lecture parfois ardue) qui contraste avec le caractère naïf et populaire, du moins imagé et merveilleux, des textes étudiés.
Revue des sciences religieuses, #84/1 (2010)
This book will be very useful for those who need to review current criticism of the early Mary literature and understand the trends in future research.
The Catholic Biblical Quarterly, #72, 2010
L’étude d’Enrico Norelli, sur la place de la mère de Jésus dans la littérature apocryphe, illustre admirablement ce propos. Par exemple, en étudiant comme un ensemble les traditions qui circulaient sur la naissance virginale de Jésus, avant la canonisation du Nouveau Testament, l’auteur montre qu’à l’origine, elles ne prétendaient pas se fonder sur des événements « tels qu’ils se sont passés » mais sur l’interprétation théologique des prophéties de l’Ancien Testament.
Le Monde de la Bible, #191, décembre-janvier 2009-2010
Nous somme en présence d’une soigneuse compilation des écrits apocryphes. Leur propos n’a rien d’historique; il est théologique: prouver la virginité de Marie et la naissance virginale de Jésus.
Paroles protestantes, #339, octobre 2009
Le lecteur pourra, grâce à cette recherche particulièrement bien documentée, suivre les développements de la figure de Marie, vierge et mère et souveraine de l’univers, associée à son Fils. Il pourra en conclure avec l’auteur que l’histoire ecclésiastique a besoin des récits extérieurs aux Ecritures saintes.
Lumière et Vie, #283, septembre 2009
Bien que clairement écrit, cet ouvrage s’adresse à des lecteurs qui ont un minimum de connaissances sur l’histoire du christianisme antique. Il les fera entrer dans des dossiers passionnants, objets de débats parmi les historiens actuels. (…) Enrico Norelli est un excellent guide en la matière. En montrant comment les traditions sur Marie se sont formées, et se sont parfois opposées, il illustre de façon plus générale le développement du christianisme dans les premiers siècles.
Le Messager, 16 août 2009
Cet ouvrage technique, mais lisible, qui étudie minutieusement les textes relatifs à la naissance virginale de Jésus et à l’Assomption de Marie, montre aussi l’apport des apocryphes à la connaissance du Nouveau Testament.
Unité des chrétiens, juillet 2009