Le christianisme antique favorisait l’égalité des hommes et des femmes dans la propagation de l’Evangile. Si la tradition laisse entendre que seuls des hommes furent les apôtres de la première Eglise, certains passages bibliques indiquent le contraire. C’est le cas de la salutation finale de la Lettre aux Romains au chapitre 16 où Paul salue Junia, « apôtre éminente qui a appartenu au Christ avant lui ». Or, tout au long du XXe siècle, la critique textuelle a fait croire que Junia était un nom masculin et que, par conséquent, il n’était pas pensable qu’une femme fût dans le premier groupe des fondateurs de communautés. Le bibliste américain Eldon Jay Epp mène l’enquête sur ce cas d’école qui trahit une authentique imposture intellectuelle commise sur un texte antique au nom de sombres calculs idéologiques. Cette démonstration permet dans le même temps de comprendre comment fonctionne la méthode historique appliquée à la Bible.


32.00 CHF
Junia
« Le livre d’Eldon Jay Epp tient autant de l’analyse textuelle savante que de l’enquête palpitante. Il s’agit de démontrer ce que la critique textuelle s’est acharnée à nier tout au long du XXe siècle ou presque: à savoir qu’il existe bel et bien une femme apôtre dans le Nouveau Testament. » Le Monde des Religions, mars/avril 2015
« L’apôtre Paul, plutôt connu pour des affirmations le cataloguant comme machiste, salue parmi ses collaborateurs une femme qu’il qualifie « d’apôtre éminente » (Rm 16,7). Si le nom de cette apôtre Junia ne nous est pas familier, c’est que certaines traductions de la Bible ont masculinisé ce prénom en Junias. Comment a-t-on pu en arriver à ce « phénomène ahurissant et surtout dérangeant »? C’est l’enquête que mène le célèbre bibliste Epp. » Réforme, 6 novembre 2014
« Dans cet essai, Eldon Jay Epp veut démontrer que Junias est en réalité Junia, une femme et non celui qu’on a masculinisé dans nombre de copies et de traductions. Dans cette réhabilitation exégétique, l’auteur présente des témoins dont l’un des plus influents reste Jean Chrysostome. » Le Monde de la Bible, décembre 2014/février 2015
« Le christianisme antique favorisait l’égalité des hommes et des femmes dans la propagation de l’Evangile. Si la tradition laisse entendre que seuls des homme furent les apôtres de la première Eglise, certains passages bibliques indiquent le contraire. » Presse régionale du Sud, février 2015