Jacques Roman et Menga Dolf se connaissent depuis longtemps. Dans cet ouvrage, leur complicité est saillante à chaque page. Les dessins reçoivent un souffle des mots qui sont à leur tour enrichis par les images dans un dialogue subtil et incessant. Ecriture et dessins sont en intelligence. Jacques Roman « retrouve un souvenir secret » dans tel dessin, « le trait le prend de vitesse », confie-t-il ailleurs, et de chercher à « s’accorder au scintillement de l’œuvre ». La grâce des dessins de Menga Dolf tient à leur violence toujours doublée de douceur, à leur fragilité audacieuse.
Ce petit livre est le journal intime de deux artistes d’exception.