Comment l’auteur de l’évangile de Luc et des Actes des apôtres expose-t-il le salut manifesté par Jésus ? Contrairement à Marc ou Paul, Luc ne se focalise pas sur la théologie de la croix, ce qui intrigue depuis toujours les commentateurs bibliques, au point que certains ont été jusqu’à dénoncer une déficience théologique en Luc–Actes.
Daniel Gerber ne partage pas ce diagnostic. Au terme d’une lecture empathique qui manie la critique historique et l’analyse narrative, il montre que Luc déploie une «sotériologie de l’avènement», c’est-à-dire qu’il perçoit comme salutaire la venue de Jésus déclinée en paroles, en guérisons et en actes de compassion. C’est dans l’itinéraire de Jésus en son entier que se concentre l’offre de salut, et non dans la seule Passion.
Dans cette logique, les évènements de la vie du Christ prennent une dimension différente, comme par exemple l’évangile de l’enfance. Daniel Gerber s’arrête longuement sur cette partie de l’évangile de Luc, lieu stratégique où se conclut un véritable «pacte de lecture» entre le narrateur et les lecteurs.
Les exégèse de Daniel Gerber sont toujours effectuées avec beaucoup de précision et de prudence. La démonstration de sa thèse sur le sens sotériologique de la venue de Jésus est convaincante. (…) Une étude fort agréable à lire, rigoureuse et informative.
ETR, 2010/3
L’ouvrage de Daniel Gerber offre une recherche d’envergure tissée autour d’un thème controversé des études lucaniennes. Il la mène sur une voie tout à fait originale, avec rigueur et de façon concluante.
Science et Esprit, #61, mai 2009
Soyons en tout cas reconnaissants à D. Gerber pour son minutieux travail, qui éclaire d’un nouveau jour la sotériologie lucanienne.
Théophilyon, Tome XIV, vol. 1, 2009
Tout au long de cette remarquable étude, qui allie critique historique et analyse narrative, Daniel Gerber montre, au contraire, que Luc déploie une « sotériologie de l’événement », manifestant ainsi que, pour lui, c’est la venue de Jésus, telle qu’elle se décline dans ses paroles, ses guérisons et ses actes, qui est salutaire.
Bulletin de Littérature Ecclésiastique, octobre-décembre 2008
Daniel Gerber nous livre ici un ouvrage important par son caractère synthétique et par la méthode employée. (…) Nous disposons là d’un ouvrage de grande qualité, à conseiller à toutes les personnes qui veulent lire de manière précise et rigoureuse l’œuvre de Luc. La présentation et la rédaction sont soignées, bénéficiant de l’expérience pédagogique de l’auteur.
Cahiers Evangile, #145, septembre 2008
D’une grande densité, cet ouvrage aidera tous les Théophiles que nous sommes à se poser des questions.
Vies Consacrées, #4/2008
Sur le fond de la thèse, on ne peut qu’applaudir: si Luc a mis tant d’art à raconter la vie de Jésus et les début de l’Eglise, il l’a fait en théologien, rendant justice au « faire de Dieu » dans l’histoire, à ce « faire de Jésus », l’envoyé du Père.
Esprit & Vie, #197, juillet 2008
Voici un ouvrage qui procède par l’examen des thèmes à travers le double ouvrage de Luc. Une méthode nouvelle qui apporte un éclairage original sur les textes. (…) Un ouvrage remarquable, qui devra occuper une place notable parmi la littérature des spécialistes de Luc.
LibreSens, juin-juillet 2008
Voici une contribution majeure aux études lucaniennes.
Etudes, juin 2008
Dans cet ouvrage, certes réservé à un public passionné mais qui fera sans aucun doute référence, Daniel Gerber redonne à Luc la place qui lui convient.
Le Messager, 8 juin 2008