Les textes rassemblés ici sont de brèves et simples contributions par lesquelles Karl Barth voulait, selon les forces et les possibilités dont il disposait dans sa vieillesse, participer encore « un peu » (comme il aimait à dire) à l’actualité théologique.
Ce qui les lie les uns aux autres est en premier lieu le seul fait qu’ils sont ses derniers propos destinés à la publication. Tous ont vu le jour après la grave maladie qui avait alerté leur auteur au mois d’août 1968, et après que celui-ci s’était rendu compte qu’il ne pourrait pas poursuivre en hiver les colloques qu’il avait recommencé à donner à l’Université de Bâle durant les quatre semestres précédents. Ils ont été conçus durant la belle période d’épanouissement automnal qui a été accordée à la vie de Karl Barth après cette maladie, pendant ses dernières semaines.