En 1815, l’Europe vient de se redéfinir après la défaite de Napoléon. La démocratie est en pleine essor. La technologie, l’urbanisation et la sécularisation modifient les paysages. Comment l’Eglise fera-t-elle face à cette situation nouvelle? Comment le protestantisme définira-t-il ses fondements et son message dans ce déploiement de la modernité?
William Edgar, professeur d’apologétique au Westminster Theological Seminary de Glenside, à Philadelphie (USA), propose une relecture de la littérature protestante en langue française de cette période, pour identifier les acteurs marquants d’une théologie façonnée par le refus ou l’accueil de la modernité. Pour l’auteur, une carte essentielle a été jouée dans le protestantisme francophone durant les années 1815 à 1848. Elle continuerait de marquer foncièrement ses Eglises et communautés actuelles.