L’Ancien Testament est-il un livre rendant compte de la foi d’un peuple ou la chronique fidèle d’évènements qui se sont passés comme ils y sont décrits ? Depuis des décennies, ce texte fondateur de la civilisation judéo-chrétienne suscite des recherches innombrables, tant littéraires qu’archéologiques, qui aboutissent au constat que l’histoire réelle du Proche-Orient ancien ne s’est de loin pas déroulée comme l’indique l’Ancien Testament. Sur la chronologie de la conquête de Canaan, sur la date de rédaction des grands textes racontant la création du monde, sur l’identité d’Abraham, Moïse et David ou sur l’importance de Jérusalem, les résultats de la recherche offrent un paysage complètement déroutant. Et si ces derniers sont connus des spécialistes, ils sont le plus souvent encore ignorés du grand public.
Jacques Mouriquand propose dans ce livre de raconter en des termes simples ce que l’ Ancien Testament dit ou ne dit pas de l’histoire du peuple hébreu et de l’histoire du Proche-Orient ancien au cours du Ier millénaire avant Jésus-Christ. Après avoir interrogé les meilleurs spécialistes actuels et consulté les ouvrages scientifiques les plus récents, il nous livre un ouvrage passionnant et accessible qui remet en question nos certitudes.
Ce qui ressort de cet examen, et qu’il est peut-être nécessaire de redire, c’est que nous avons eu tort, pendant des siècles, de prendre la Bible pour un livre d’histoire, surtout au sens où nous entendons ce qu’est le travail de l’historien. Cela n’a jamais été son propos. son message est autre, théologique, et c’est cela qu’il est important de dégager.
Sens, septembre-octobre 2010
L’auteur raconte l’aventure biblique et l’aventure de l’exploration des matériaux. Il le fait non seulement sans parti-pris confessant, mais aussi sans inutile érudition et sans lourdeur. Avec honnêteté et délicatesse, il balaye quelques idées reçues, sur les royaumes, les peuples et leurs dieux.
Presse Réformée du Sud, juin 2009
Cette visée d’un large public (non pas le sérail des spécialistes déjà informés) a une vocation missionnaire d’information et s’inscrit dans notre époque. Il faut lui en savoir gré.
Lumière et Vie, décembre 2008
Par sa manière d’aborder les difficultés, Jacques Mouriquand ne cherche pas la polémique mais une saine mise en perspective des textes.
Choisir, #588, décembre 2008
Une belle et concise synthèse que expose en quelques pages l’état du débat aujourd’hui. La volonté de l’auteur est de nous conduire, grâce aux nouveaux éclairages scientifiques, « à des lectures différentes, et surtout stimulantes ».
Esprit & Vie, # 204, novembre 2008
Une honnête et claire vulgarisation. L’auteur n’élude pas non plus les questions que cela pose aux croyants, ni ne cherche à porter l’estocade à leur foi. Il souhaite cependant qu’une meilleure connaissance de ces problématiques suscite une approche renouvelée de notre lecture de la Bible.
Foi & Vie, # 4, octobre 2008
Une synthèse claire et sereine des débats qui n’ont pas cessé à ce sujet depuis la découverte d’un récit du Déluge sur une tablette d’argile à Ninive, il y a un siècle et demi…
Le Monde de la Bible, #184, juillet-août 2008
Ce livre passionnera les lecteurs intéressés par l’histoire du Proche-Orient qui en grande partie, influence encore notre culture, nos manières d’être et de croire.
Le Protestant de l’Ouest, #326, juin-juillet-août 2008
Un livre qui ouvrira bien des horizons aux non-spécialistes et qui les incitera, nous l’espérons, à approfondir leur culture biblique.
Lettre de Ligugé, #325, juillet 2008
Les vénérables textes de l’Ancien Testament se dévoilent mouvants, partisants, intimement liés à ces petit groupes de « paysans mobiles » qui peuplaient la Palestine d’autrefois. Un sujet à haute tension politique et religieuse que Jacques Mouriquand dévoile dans cet ouvrage.
La Vie Protestante (Genève), juillet 2008
Jacques Mouriquand sait faire connaître et vulgariser les découvertes que les biblistes ont faites. Il sait ce qui surprend, déstabilise et néanmoins permet une approche intelligente de la Bible.
www.protestants.org/danslaville, 22 avril 2008
